Comment choisir une fosse septique ? Combien coûte une fosse septique ?

Afin d’offrir un confort optimal aux occupants d’une maison et se conformer aux règles en vigueur, l’installation du système d’assainissement doit être effectuée selon les normes. Mis à part les dispositifs d’évacuation des eaux usées, le choix de la fosse septique à utiliser dans une maison garantit le bien-être des résidents. Il faut savoir que cependant que la pose d’une fosse septique a un coût qui dépend entre autres de ses caractéristiques.

Les critères de choix pour une installation de la fosse septique

Pour l’assainissement de la maison, il y a trois principaux types d’installation de la fosse septique possible. Le choix de ces différentes catégories dépend du type de sol de la parcelle ainsi que du budget alloué à la station d’épuration.

La surface d’épandage

La surface d’épandage désigne la méthode de traitement des eaux la plus économique dans le domaine de la construction et de l’installation d’une fosse septique. Pour ce type d’assainissement, le sol lui-même constitue la station d’épuration. Ce support doit être bien aéré et perméable. Sur un sol meuble, il est préférable de choisir un lit d’épandage large et peu profond par rapport à un lit d’épandage par tranchées. Malgré le fait d’être moins cher, la surface d’épandage n’est pas très préconisée, car elle demande énormément d’espace.

Le filtre à sable

Les filtres à sable existent sous plusieurs formes et catégories. Intégrer un filtre à sable lors de l’installation d’une fosse septique permet de profiter d’une structure compacte. Comparés aux systèmes d’épandage, les filtres à sable ont besoin d’une surface trois fois inférieure. Cette installation de fosse septique n’utilise pas directement le sol. La structure nécessite un mélange constitué de plusieurs sortes de minéraux de différente granulométrie. Le filtre à sable est plus utilisé dans les zones fragiles et les parcelles de terrain où l’épandage ne convient pas.

Le tertre d’infiltration

Dans certains cas, le filtre fonctionne sans être obligatoirement enseveli dans le sol. Ce système d’infiltration hors-sol porte l’appellation du tertre d’infiltration et convient dans un endroit ou lorsque la nappe phréatique se trouve proche de la surface. Le fonctionnement de cette installation ressemble à celui du filtre à sable, mais nécessite une élévation par rapport au sol. Une pompe de relevage est alors nécessaire pour tirer l’eau de la fausse. Comme elle demande des travaux de terrassement coûteux et difficiles à réaliser, ce système d’assainissement reste le plus cher.

Quel modèle choisir pour une fosse septique ?

Pour l’installation d’un système d’assainissement, le propriétaire de la maison a le choix entre deux modèles : la fosse septique en béton et celle en plastique. Ces deux types de fosses septiques ont leurs avantages et leurs points faibles qu’il faut bien évaluer. Le critère de choix dépend aussi du prix et du système d’installation requise pour la mise en place d’assainissement de la maison.

La fosse septique en plastique

Pour un budget assez restreint, la fosse septique en plastique notamment en polypropylène convient parfaitement. En plus d’être moins coûteuse, elle offre un coût de travaux abordable par rapport au prix d’installation d’un autre système d’assainissement. La mise en place d’une fosse septique en plastique ne demande pas de machinerie lourde. Étant léger et très facile à installer, c’est le système idéal pour une zone difficile d’accès.

Cette catégorie de fosse septique présente tout de même quelques inconvénients notables. Comme elle est en plastique et surtout très légère, elle risque de se déformer et même de se briser pendant son entretien ou sa pose.

La fosse septique en béton

Pour une construction durable et solide, il est préférable d’opter pour une fosse septique en béton. Avec un prix supérieur à la fosse en plastique, la fosse en béton bénéficie d’une construction selon les normes et a été conçue pour durer dans le temps. De par la solidité de sa fabrication, elle résiste mieux au choc et à l’usure : aucun risque que la fosse se brise ou se déchire ! Ce qui la rend facile d’entretien.

Du fait de son poids, les propriétaires d’une maison hésitent à faire le choix d’une fosse septique en béton. En plus, son installation demande de gros engins et de main d’œuvre. Si l’on tient compte de sa durabilité, le coût de travaux n’est qu’un léger risque à prendre en considération.

Le prix de l’installation d’une fosse septique

Le choix de la fosse septique tient compte de son prix et du coût de travaux d’installation. Que le devis soit assez étroit ou vous laisse une marge dans vos budgets, le prix des équipements dédié à l’assainissement et de la main-d’œuvre constitue les principales dépenses à envisager. Notez que la fosse septique en elle-même n’est pas très coûteuse. Selon sa capacité, son prix varie entre 500 et 1 000 euros, que ce soit pour la fosse en plastique ou le modèle en béton. À noter que la capacité minimale pour une fosse septique est de 3 000 L, tandis que sa plus haute performance avoisine les 4 000 L.

Le coût de l’installation d’une fosse septique dépend de divers paramètres. Pour le connaître, il faut effectuer une demande de devis auprès des entreprises spécialisées dans l’assainissement ou les artisans experts dans ce domaine. La mise aux normes de la fosse septique requiert la présence de spécialiste, en plus d’un agent du service public de l’assainissement. Compte tenu de l’intervention de toutes ces entités, le coût de travaux pour l’installation de la fosse septique dépend des demandes du client et du type de travail à faire.

Pour une pose complète, l’entreprise ou l’artisan s’occupe de tous les travaux de l’étude des lieux au choix et à l’achat de la fosse, en passant par la main d’œuvre. Dans ce cas, il faut prévoir dans les 5 000 euros ou plus. Pour l’installation d’une fosse toutes eaux, l’utilisation de grosse machine et de plusieurs jours de travail demeurent nécessaires. Pour cette catégorie, l’installation totale de la fosse septique peut varier de 5 000 euros à 8 000 euros. Par contre, si le constructeur de maison procède lui-même à l’installation, le coût des travaux ne dépassera pas les 1 000 euros.