L’élévation des murs d’une maison

L’élévation des murs fait partie des travaux de gros œuvre, à l’instar des fondations et du soubassement ou encore de la charpente, de la toiture et des menuiseries extérieures. En fonction des préférences du propriétaire, les murs peuvent être en pierre, en bois, en béton cellulaire et en parpaing. La réalisation des travaux d’élévation de murs varie en fonction de matériaux utilisés.

Le choix des matériaux utilisés en élévation de murs

En maçonnerie, l’élévation des murs consiste à faire le montage d’une façade ou d’un bâtiment entier. Avant la construction des murs, il est préférable de vous informer sur les différents types de matériaux pouvant être utilisés. Comme le rôle du mur est déterminant pour l’isolation de la maison, le matériau à utiliser ne doit pas être choisi au hasard. Ce choix définit par ailleurs la nature de la structure et influe sur le rendu ainsi que la durabilité de l’habitat.

Avant de décider, pensez à évaluer le budget alloué aux travaux d’élévation de murs. Le béton, la brique ou la pierre font partie des meilleurs matériaux pour une construction définitive, mais requièrent plus d’investissement. Quant au parpaing et au bois, ils constituent des matériaux écologiques et économiques, mais offrent moins de solidité. Dans tous les cas, les murs peuvent être construits avec le matériau souhaité par le propriétaire.

Les différents types de murs et leurs avantages

Élévation des murs en pierre

Le montage d’un mur en pierre relève d’un travail de maçonnerie classique, mais demande certaines précautions et beaucoup de précision. Avant de procéder à l’élévation des murs, l’artisan fait le tri des pierres selon leurs formes et leurs tailles. Les matériaux de forme régulière seront placés à l’extrémité, les pierres irrégulières constitueront le centre du mur et les plus longues serviront à l’épaississement de la maçonnerie.

Il suffit de creuser les fondations en respectant les dimensions de profondeur et faire couler le béton. Afin d’avoir un support uniforme, le constructeur étale le mortier de manière homogène. La pose de l’angle des fondations commence la procédure d’élévation des murs en pierres et l’insertion des couches de mortier entre les blocs de pierre suit cette étape. Afin d’obtenir une verticalité parfaite du mur, il suffit de vérifier l’alignement de la rangée que forme la pierre voisine en utilisant un niveau à bulle. Le mur en pierre offre l’avantage d’une excellente isolation thermique et phonique, ce qui en fait un excellent mur anti-bruit.

Élévation des murs en brique

L’installation des cordeaux sur la fondation sert de repères à l’élévation d’un mur en brique. Les travaux commencent par la pose des briques d’angles dont la première rangée est mise directement sur le mortier des fondations. Pour un meilleur entassement et une bonne fixation, une couche de mortier recouvre la face de la brique précédente et sert de support à chaque brique posée. L’élévation des murs en brique requiert la vérification de l’angle du mur en utilisant une équerre et sa verticalité à l’aide d’un niveau à bulle.

En plus de son intérêt esthétique incontestable et sa résistance au feu, les briques offrent l’avantage d’être faciles à poser et d’avoir de performances en matière d’isolation thermique. Elle est aujourd’hui l’un des matériaux les plus utilisés dans la construction de maison en France.

Élévation des murs en béton cellulaire

L’élévation d’un mur en béton cellulaire commence par la pose des blocs d’angles et le constructeur se sert d’un cordeau durant tous les travaux. Pour cela, l’artisan dépose une couche de colle sur la surface du béton devant accueillir le bloc suivant. Afin d’écraser la colle et peaufiner l’ajustement du mur, il suffit de procéder à coup de maillet sur chaque bloc de béton cellulaire posé. Notez également que la pose de ces matériaux exige une surface propre et plane.

Ce type de matériau se distingue par ses capacités d’isolation thermique et phonique. Ce qui en fait une matière idéale pour élever un mur. Grâce à sa solidité et sa grande résistance, le béton cellulaire peut être utilisé pour les murs extérieurs, intérieurs et parfois même les murs porteurs.

Élévation des murs en parpaings

Comme tout autre matériau, le mur en parpaing s’élève sur un lit de mortier surplombant les fondations. Si les cordeaux servent de guide à la verticalité durant les travaux d’élévation des murs, les ferrailles verticales permettent d’assurer sa solidité. Lors de la pose, il faut s’assurer que les alvéoles sont orientés vers le bas.

Une couche de mortier de 2 cm vient sceller chaque étage, tout en garantissant la succession et la cohésion de l’ensemble. Pour chaque rangée, il faut également penser à décaler les joints d’un demi-parpaing. Cet espacement servira à consolider la structure murale. Le constructeur utilise aussi le niveau à bulle pour contrôler régulièrement la verticalité du mur. Économique et facile à utiliser, le parpaing possède aussi une bonne résistance au feu. Il s’agit d’un matériau écologique, parfaitement adapté à des personnes soucieuses de l’environnement.

Élévation des murs en bois

Pour avoir un mur en bois, il suffit d’empiler horizontalement les rondins ou les madriers de longue section sur les fondations. Il existe d’autres techniques plus sophistiquées qu’un empilement de matériaux les uns sur les autres et elles permettent de monter rapidement les murs. Pour une meilleure ventilation, un panneau de contreventement vient s’ajouter à la charpente après son installation. L’élévation se termine par l’insertion d’un isolant thermique entre les panneaux en bois. Le mur en bois procure une atmosphère chaleureuse tout en étant écologique et facile à monter. Financièrement, l’ossature en bois est la plus abordable.

À savoir avant l’élévation des murs

L’élévation d’un mur à un coût et il est préférable de se renseigner avant de procéder aux travaux. Qu’il s’agisse des pierres, du bois, du béton cellulaire, des briques ou encore des parpaings, les coûts varient en fonction de la complexité de l’architecture et des dimensions des murs. Pour un budget restreint, pensez à associer les matériaux entre eux. Vous pouvez, par exemple, utiliser le béton, la brique ou la pierre pour les murs extérieurs et les murs porteurs et vous servir des plâtres pour des cloisons séparatrices. Notez également que la réalisation de ces travaux dépend grandement des conditions météorologiques.